Intro - 1978 - 1980 - 1983 -
 
 
  LES PROFILS DES RETRAITÉS SONT AUSSI UNE BONNE SOURCE HISTORIQUE   
 
 
 
Le contenu de cette sous-section provient de plusieurs sources dont l'HISTORIQUE 1980-2005 ... de l'APRSQ
publié en 2005 pour le 25e anniversaire de la création officielle de l'Association.

Merci à messieurs J.-Raymond Proulx et Claude Chagnon pour l'excellent travail au niveau de la recherche.

INTRODUCTION

Les retraités de la Sûreté du Québec dans les décennies 1960 et 1970 - Pour bien comprendre une date aussi tardive pour la création d'une première association, il faut savoir que le nombre de retraités était d'abord insuffisant. On reconnaîtra que pour avoir un certain intérêt et impact, un tel mouvement se doit d'avoir un assez grand nombre de membres ce qui n'était pas le cas.
Insigne de la SQ 1970

Lors de la réorganisation de la Sûreté du Québec en 1960-1961, l'effectif de l'organisation était de d'environ 1500 membres. De plus, les membres contribuaient et bénéficiaient d'un régime de retraite seulement depuis 1942; aussi plusieurs avaient perdu des années de service, victimes de la politique partisane à la suite des élections de 1936, 1939 et 1944. Également, les salaires n'étaient pas très élevés de sorte qu'en 1960-1961, une majorité de policiers ne comptaient que quelques années de contribution et ne pouvaient espérer une rente suffisante pour vivre.

Ce n'est que le 1er septembre 1971, qu'un régime de retraite unique aux policiers de la Sûreté du Québec a pris forme à la suite de négociations avec l'Association des policiers provinciaux (APPQ) créée en 1966. Selon la Commission administrative des régimes de retraite et d'assurances (CARRA) à la fin de 1978, on comptait 119 membres retraités selon les règles d'un régime avant 1971 et 343 retraités avec le nouveau régime exclusif aux policiers provinciaux.

AVANT-PROJET

En 1977, le directeur général Jacques Beaudoin, qui a fait toute sa carrière à la Sûreté du Québec, croit sincèrement, à l'importance de mettre en valeur les retraités en leur accordant tout le support nécessaire. Il est inspiré par les militaires et l'importance accordé à ses vétérans. Il convainc son état-major et obtient leur appui pour soutenir la volonté des retraités de former une association.

Il profite de la présence d'officiers retraités à un souper aux huîtres du Cercle des officiers pour leur faire part de cet appui. Ces officiers retraités viennent de Montréal, Québec et certaines autres régions.

C'est donc normal que des officiers dominent au début les premiers conseils de la direction générale.

Photo prise lors de la rencontre des officiers retraités en décembre 1977.
Assis à l'avant: Georges Descent, Édouard Boisjoly, Arthur Barré (Québec), Maurice Dinelle, Lorenzo Marineau et Jean-Paul Dessureau.
2e rangée: Jules Fradette (Québec), Léopold Dauphin, Thomas Marroni et Georges Gravel (Québec)
3e rangée: Jean-Charles Vanhoutte (Québec), Lawrence St-Éloi (Hull) et Léo Caron (Québec).
 
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